Édito
Le sillon des souvenirs
Histoire, mémoire. Deux mots qui se sous-tendent et se suggèrent l’un l’autre, et qui, pourtant, ne vont pas toujours de pair.
14 x 21 cm, 224 pages, ISBN : 979-10-96165-08-7
Un numéro consacré à la mise en récit de grands et petits destins dans les littératures contemporaines d’Asie. Entre connaissances historiques objectives et stables et vécus personnels mouvants et constamment reformulés.
Prix avec livraison comprise.
Histoire, mémoire. Deux mots qui se sous-tendent et se suggèrent l’un l’autre, et qui, pourtant, ne vont pas toujours de pair.
L’écrivain sri lankaise Ru Freeman nous parle de son essai Mémoire, perdue, pour lequel elle a reçu le prix Disquiet International 2017, ainsi que de son goût pour l’histoire.
Farish A. Noor fait revivre un personnage anonyme et tombé de longue date dans les abîmes de l’histoire. Un essai typique de cet historien iconoclaste, que nous présente Serge Jardin.
Violaine Liebhart nous présente l’œuvre de l’écrivain chinoise Wei Junyi, et notamment son autobiographie Témoignage douloureux dont nous publions un long extrait…
Un extrait de la traduction du poème En commençant par des fragments de pierre de l’auteur chinois Liu Xiaobo, à découvrir en intégralité dans les pages de la revue.
Miguel Syjuco est l’un des écrivains anglophones des Philippines les plus connus à l’étranger. Son parcours atypique et son engagement politique font pourtant de lui un auteur à part.
Yevguéni Abdoullaïev évoque sa vision littéraire de la ville de Tachkent, mais aussi quelques grands noms de la littérature ouzbèke contemporaine.
Un extrait de la traduction du poème Moyen mnémotechnique : quatre fois six vingt-sept ou trois fois neuf vingt-sept de l’auteur chinois Meng Lang, à découvrir en intégralité dans les pages de la revue.
L’écrivain hongkongaise Dorothy Tse évoque sa relation à sa langue maternelle du cantonais, sa vision du rôle de l’écrivain et l’importance des revues littéraires.
Brigitte Duzan est l’auteure de l’essai Feng Jicai et la défense du patrimoine comme mémoire et source identitaire, à découvrir en exclusivité dans nos pages.
Une présentation de l’auteur sinophone malaisien Zhang Guixing, dont le roman La harde d’éléphants constitue le premier tome de sa trilogie de la forêt vierge.
Luo Dan est l’auteur du mystérieux et envoûtant essai photographique Chanson simple, sur les minorités ethniques de la vallée du fleuve Nu.
Un extrait de la traduction de la chanson Les beaux Chinois du chanteur-compositeur taïwanais Hou Dejian, à découvrir dans son intégralité dans les pages de la revue.
Lai Hsiang-yin compose d’un livre à l’autre une œuvre introspective hantée par l’histoire de son pays. Matthieu Kolatte revient sur sa nouvelle À la tombée du jour.
Koson Thanadsmaran présente la nouvelle La maison familiale et son auteur Sathaporn Chanprasut, nouvelliste et poète, mais aussi traducteur littéraire.
Gouzel Iakhina, auteure de la nouvelle Papillon, aborde sa fascination pour le thème de la mémoire et le rôle de la littérature pour créer un rapport concret à l’histoire.