Yin Ling (尹玲) est née à My Tho, au Vietnam. Elle fait paraître ses poèmes dans des journaux dès l’âge de 16 ans, puis se réfugie à Taïwan pour y continuer ses études. Elle gagne Paris en 1979. Son appétit de voyage, son tropisme vers le raffinement spécialement culinaire, l’ironie froide de sa poésie marquent une distance prise devant d’insupportables meurtres, que les médias rapportent constamment à sa mémoire. Elle a pu écrire sous les pseudonymes de He Yinling et He Jinlan. Titulaire d’un doctorat en littérature chinoise aux universités de Taïwan et Paris 7, elle a publié deux recueils de vers (Quand la nuit éclate comme une fleur et La colombe furtive), des monographies (Sociologie de la littérature, Su Dongpo et Qin Shaoyou, Poètes et poèmes des 5 dynasties) et des traductions (Zazie dans le métro de Raymond Queneau et Le testament français d’Andreï Makine). Elle étudie actuellement les théories littéraires françaises et la littérature comparée chinoise et vietnamienne.
En lien avec Yin Ling :
Dans notre numéro 9, la poétesse taïwanaise Yin Ling, née au Vietnam, aborde pour nous les questions du déracinement, du multilinguisme et du rapport à l’Histoire dans l’écriture poétique… Lire l’entretien
Dans notre numéro 9, un extrait de la traduction du poème « La fleur prise au miroir » de l’auteure taïwanaise Yin Ling, à découvrir dans son intégralité dans les pages de la revue… Lire l’extrait
Dans notre numéro 9, un extrait de la traduction du poème « Le détroit » de l’auteure taïwanaise Yin Ling, à découvrir dans son intégralité dans les pages de la revue… Lire l’extrait