Nouvelles voix d'Asie

Li Ang

Li AngLi Ang (李昂), née en 1952, est considérée depuis la parution en 1983 de l’œuvre qui la rendit célèbre, La femme du boucher, comme la romancière taïwanaise la plus controversée, à la fois féministe, briseuse de tabous et indépendantiste. La transgression des normes caractérisant son écriture fictionnelle lui attire à la fois louanges et violentes attaques. Observant d’un regard acéré la société taïwanaise, Li Ang cherche inlassablement à démêler les relations qu’entretiennent sexualité et pouvoir dans des romans comme Nuit obscure (1985), Le jardin des égarements (1991), Autobiographie : un roman (2000), mais aussi des recueils de nouvelles comme Les fantômes visibles (Kandejian de gui, 2004), dont est issu la nouvelle présentée dans Jentayu.

Bibliographie

Ses romans traduits en français :

  • La femme du boucher (《殺夫: 鹿城故事》), trad. Alain Peyraube et Hua-Fang Vizcarra (Flammarion, Paris, 1992), réédité sous le titre Tuer son mari (Denoël, Paris, 2004)
  • Le jardin des égarements (《迷園》), trad. André Lévy (Philippe Picquier, Arles, 2003)
  • Nuit obscure (《暗夜》), trad. Marie Laureillard (Actes Sud, Arles, 2004)
  • Le banquet aphrodisiaque (《鴛鴦春膳》), trad. Coraline Jortay (L’Asiathèque, « Taiwan Fiction », 2023).

Deux autres nouvelles traduites en français :

  • « Une salle funéraire déserte », trad. Sandrine Marchand (Le Nouveau Recueil, décembre 2001-février 2002, n°61)
  • « Pour un bol de nouilles au bœuf », trad. André Levy, in Alibis: dialogues littéraires franco-chinois, dir. Annie Curien (Maisons des Sciences de l’Homme, Paris, 2004).

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