Nouvelles voix d'Asie

Jia Pingwa

© Li Huaiyu

Jia Pingwa (贾平凹) est né en 1952 dans la province chinoise du Shaanxi, dans la petite agglomération de Dihua, au sud-est de Xi’an. Un peu plus loin à l’est, en remontant la rivière Dan, se trouve Shangzhou : c’est dans ce périmètre qu’est située une bonne partie de son œuvre. Écrivain prolixe, Jia Pingwa est cependant relativement peu traduit, et les quelques traductions de ses œuvres – en anglais comme en français – datent des années 1990. Cette rareté tient en partie aux difficultés de traduction d’un auteur ancré dans la ruralité de son Shaanxi natal, dont il utilise volontiers les tournures et expressions dialectales. Dans toute son œuvre, Jia Pingwa dévoile son empathie pour le monde rural. Il est d’ailleurs l’un des rares écrivains chinois à continuer à écrire pour le dépeindre et l’analyser, avec une constance qui est aussi un mode de vie. Ont été traduits en français : La Capitale déchue (Stock, 1997, trad. Geneviève Imbot-Bichet), Le porteur de jeunes mariées (Stock, 1998, trad. Gao Deku, Lu Hua et Zhang Zhengzhong), et Le village englouti (Stock, 1999, trad. Geneviève Imbot-Bichet). La Capitale déchue lui a valu le Prix Femina étranger.


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