Nouvelles voix d'Asie

Hélène Morita

Hélène Morita

© Laurence Houot

Hélène Morita a suivi des études d’histoire de l’art, de chinois et de lettres. Alors qu’elle vivait au Japon, où elle enseignait la littérature française, elle a commencé à explorer le monde de Kenji Miyazawa, écrivain du début du XXe siècle considéré comme auteur classique par les Japonais – cependant, encore inconnu pour les lecteurs francophones. Pour sa traduction de Train de nuit dans la Voie lactée de Kenji Miyazawa, elle a reçu le Prix Shibusawa-Claudel en 1990. Depuis 2007, elle traduit Haruki Murakami et veille toujours à mettre en lumière des chefs d’œuvre de la littérature japonaise classique.

Bibliographie

Parmi ses traductions :

  • Le passage de la nuit, de Haruki Murakami (Belfond, Paris, 2007)
  • Saules aveugles, femme endormie, de Haruki Murakami (Belfond, Paris, 2008)
  • Autoportrait de l’auteur en coureur de fond, de Haruki Murakami (Belfond, Paris, 2009)
  • 1Q84, de Haruki Murakami (Belfond, Paris, 2011-2012)
  • Écoute le chant du vent, suivi de Flipper, 1973, de Haruki Murakami (Belfond, Paris, 2016)
  • Botchan, de Sôseki Natsume (Le Serpent a Plumes, Paris, 1993)
  • À l’équinoxe et au-delà, de Sôseki Natsume (Le Serpent à Plumes, Paris, 2000)
  • Le mineur, de Sôseki Natsume (Le Serpent à Plumes, Paris, 2002)
  • La Harpe de Birmanie, de Michio Takeyama (Le Serpent à Plumes, Paris, 2006)
  • Bambou-bleu et autres contes, d’Osamu Dazai (Le Serpent à Plumes, Paris, 2008)
  • Les pissenlits, de Yasunari Kawabata (Albin Michel, Paris, 2012)
  • Les pieds nus de lumière, de Kenji Miyazawa (Cambourakis, Paris, 2020).

En lien avec Hélène Morita :

Un extrait de la traduction de l’essai « Une marche jusqu’à Kobé » de Haruki Murakami, à découvrir dans son intégralité dans les pages de la revue… Lire l’extrait

 
 

Dans notre numéro spécial Covid-19, la traduction par Hélène Morita du poème « Que la pluie ne m’abatte » de l’auteur japonais Kenji Miyazawa… Lire le poème